Ce 5ème épisode “Pour que Nature vive” accueille Nathalie Machon, professeure d’écologie urbaine et responsable scientifique du programme de sciences participatives “Sauvages de ma rue”.

Ce 5ème épisode “Pour que Nature vive” accueille Nathalie Machon, professeure d’écologie urbaine et responsable scientifique du programme de sciences participatives “Sauvages de ma rue”.
Nous avons des animaux de compagnie, mais nous avons perdu la compagnie des animaux. Nous ne voyons plus que ceux que nous tenons au bout d’une laisse, ou bien dans les zoos, les cages et les enclos. Comment fonder une société égalitaire avec les autres animaux ?
Bon, il est temps de clore cette série d’été… parce qu’on est déjà en octobre, et que le livre est enfin sortiii 💜
Dans ce dernier épisode, je reviens sur ce que j’espère que le livre pourra apporter :
🥋 un manuel d’autodéfense intellectuelle contre les arguments spécistes les plus fréquents ;
🌍 une cartographie du spécisme et de l’antispécisme pour comprendre comment tout s’articule ;
🛠️ une boîte à outils collective pour renforcer nos luttes, nourrir nos réflexions, et faire circuler les idées.
Chaque année, en France, 258 animaux en moyenne sont abattus par habitant. Plus nous tuons d’animaux, plus nous en consommons, plus nos mécanismes d’occultation se renforcent pour justifier cette violence non-nécessaire.
Le spécisme désigne une discrimination fondée sur l’espèce. Comme le racisme et sexisme, il impose une hiérarchie systémique et arbitraire, qui justifie l’exploitation, la violence et la mise à mort de certains animaux.
La Cour administrative d’appel de Toulouse a tranché. La mise à mort de taureaux est définitivement interdite dans les arènes de Pérols, dans l’Hérault. Une décision historique, à la suite d’une longue bataille juridique.
Alors que le marché mondial des animaux de compagnie a généré 67 millions d’euros en 2023, on voit se multiplier une offre de services de plus en plus variée.
“Je pourrais arrêter la viande, mais le fromage j’en serais incapable ».
“Je ne pourrais jamais être végane, parce que j’aime trop le fromage”.
Vous avez déjà entendu, ou prononcé ces paroles vous-même ?
Pour ce 3ème épisode, Emmanuelle Porcher, écologue et professeure du Muséum nous parle de l’importance des pollinisateurs dans notre écosystème. Véritables ouvriers de la nature, ils permettent la bonne reproduction des espèces végétales et ainsi, la continuité de la chaine alimentaire.