En Saône-et-Loire, la seule réponse à l’arrivée des loups sur le territoire est des tirs létaux. L’État a choisi la mort systématiquement et ces cousins sauvages des chiens ont été abattus les uns après les autres, en 2020, 2021 et 2023.

En Saône-et-Loire, la seule réponse à l’arrivée des loups sur le territoire est des tirs létaux. L’État a choisi la mort systématiquement et ces cousins sauvages des chiens ont été abattus les uns après les autres, en 2020, 2021 et 2023.
Devant la vitre, à deux pas du public, une ourse se promène de long en large. Quelques mètres au-dessus d’elle, trois louves la regardent à peine.
La haine du monde de l’élevage envers toute forme de vie sauvage ne doit pas mettre en péril cette famille en devenir.
Ses longs poils retiennent la terre séchée de la pâture bocagère. C’est son seul point commun physique avec les 130 moutons qui broutent autour d’elle.
Nous continuons à nous battre pour tous les survivants, forts de notre succès au prétoire et espérons que cette décision positive en entraînera de nombreuses autres à l’avenir.
Des louvetiers sont ainsi postés chaque soir sur le plateau de Millevaches en attendant d’avoir les canidés dans leur viseur.
Cette décision sans précédent met en péril des années d’efforts de conservation en Europe. Elle envoie un mauvais message à un moment où la biodiversité est menacée.
En France, tout est prétexte à faciliter l’extermination des loups : de la position d’un gouvernement irresponsable selon laquelle les troupeaux de bovins ne peuvent être protégés jusqu’aux multiples arrêtés illégaux des préfets !
Située à une moyenne de 2 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, cette zone du nord-ouest de l’État de Chihuahua, au Mexique, fait pour l’instant partie de « la seule où l’on trouve des loups à l’état sauvage », explique la scientifique.
Le déclassement des loups ? Servi sur un plateau au lobby des chasseurs et des éleveurs, comme l’assouplissement des tirs létaux à leur encontre !