Décryptage d’une trend qui inquiète les pédiatres.

Décryptage d’une trend qui inquiète les pédiatres.
Une volte-face malgré l’urgence de réduction de la consommation de viande
La publication de ce document attendu depuis deux ans — qui est censé déterminer « les orientations de la politique de l’alimentation durable » — était imminente.
Avec le réchauffement climatique, certaines espèces profitent de nouveaux territoires pour proliférer. C’est le cas des tiques, notamment la tique étoilée, dont l’expansion rapide inquiète les chercheurs.
Pourquoi continuons-nous à manger des animaux alors que tout, aujourd’hui, nous permettrait de nous en passer ? Dans cette interview passionnante, la philosophe Florence Burgat, l’une des plus grandes expertes mondiales de la condition animale, nous propose un regard profondément dérangeant mais salutaire sur notre rapport à la viande, à l’élevage et à la mort des animaux.
« Moi, je suis pour le régime flexitarien. » C’est ce que prônait en novembre 2022 le président Macron en personne, au nom de la nécessité, selon lui, d’un « régime équilibré » entre légumes et viande. Mais que veut dire exactement ce terme « flexitarien », qui nous vient tout droit des Etats-Unis… où il n’a pas du tout la même signification ?
Objectif : sauver chaque année 600 millions d’animaux terrestres et plusieurs milliards d’animaux aquatiques à partir de 2030.
L214 présente dans ce nouveau rapport 20 mesures concrètes pour enclencher une transition agricole et alimentaire de grande ampleur, fondée sur l’éthique, la soutenabilité et les attentes citoyennes.
Le Zimbabwe va abattre des dizaines d’éléphants et distribuer leur viande pour la consommation, a déclaré ce mardi 3 juin l’autorité chargée de la protection de la faune et de la flore.
La Slovaquie autorise désormais la consommation de viande… d’ours. L’ONG We are Forest a condamné cette décision ce mercredi 28 mai, dénonçant des « boucheries d’État offrant la viande d’animaux protégés » et favorisant le braconnage.
Les pubs de la viande et du lait nous montrent encore des fermes idylliques, des animaux heureux dans les prés, des paysans souriants… Un joli conte pour enfants, bien loin de la réalité. Ces images rassurantes font partie d’une stratégie bien huilée, utilisée depuis des décennies par les lobbies agroalimentaires pour masquer la brutalité du système industriel. Elles nourrissent un imaginaire collectif qui oppose une nature pure et harmonieuse à une réalité où l’exploitation animale est massive, systématique et violente.