Ce dimanche 25 février, le Parti animaliste a marqué les esprits en participant au Salon de l’agriculture. Une démonstration forte de notre engagement envers un futur plus juste pour tous.
Certains de nos candidats aux élections européennes, dont Douchka Markovic, Sandra Krief, Simon Nordmann, Philippe Demarquez, Catherine Dehay et moi-même, accompagnée de Grégory Moreau, adjoint au maire du 11e arrondissement de Paris, avons pris part à des échanges passionnants avec les acteurs du monde agricole.
Vous le savez, ce genre de manifestation, où les animaux subissent un stress considérable pour attendrir les visiteurs dans le seul but de faire oublier qu’ils finiront dans leurs assiettes, n’est d’ordinaire pas notre tasse de thé.
Cependant, cette visite n’était pas seulement une opportunité de rappeler nos convictions ; elle a été l’occasion d’un dialogue ouvert sur des enjeux cruciaux pour une agriculture française à nouveau souveraine et rémunératrice pour ses producteurs.
La crise actuelle dans le secteur agricole souligne l’échec du modèle dominant, qui ne profite qu’à une poignée d’industriels, au détriment des agriculteurs, des consommateurs, et bien sûr, des animaux. Face à ce constat alarmant, notre présence au salon a été l’occasion d’affirmer notre vision. Au lieu de dire à nos agriculteurs que nous allons continuer avec le même modèle – comme le font tous les politiciens en visite dans ce salon – alors même que les suicides d’exploitants étranglés par leur situation économique se succèdent, nous avons le courage de leur dire qu’il faut changer de système et les accompagner sur ce chemin. Tout le reste n’est que diversion.
| Nous proposons une alternative aussi ambitieuse qu’indispensable : une refonte de la Politique agricole commune (PAC) pour la recentrer sur la végétalisation massive de la production et de l’alimentation, dans l’intérêt des animaux, des humains et de la planète. Les élections européennes de 2024 seront décisives pour amorcer ce changement profond. |
| Tous les agriculteurs rencontrés, qu’ils soient éleveurs, cultivateurs, maraîchers, déjà engagés dans la transition ou non, ont été réceptifs à ce message. En effet, personne ne souhaite du monde que nous vendent les agroindustriels, et qui ne bénéficie qu’à eux. Le courage politique impose d’y mettre un terme. Ce courage, nous l’aurons ! |
Rencontre avec @philippeestdanslpre3938, éleveur laitier, qui l’affirme : le problème n’est pas les normes, c’est le système mis en place par les industriels de l’agroalimentaire, qui exploite animaux et agriculteurs. Le reste n’est que diversion. Ce système maltraite les agriculteurs autant que les animaux. La seule solution : sortir de l’élevage intensif.
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