Après plusieurs mois de recherches, le documentariste Maxime Carsel dresse un constat qui risque de vous couper l’appétit dans Un poison nommé saumon, enquête sur une industrie dévastatrice (éd. du Rocher), sorti début octobre.
Après plusieurs mois de recherches, le documentariste Maxime Carsel dresse un constat qui risque de vous couper l’appétit dans Un poison nommé saumon, enquête sur une industrie dévastatrice (éd. du Rocher), sorti début octobre.
Don Staniford est un activiste britannique qui dénonce les dérives de l’industrie du saumon, notamment en Écosse. Depuis 2018, il se rend en kayak jusqu’à des fermes à saumons, filmant à l’intérieur des enclos pour documenter ce qu’il dit être des mauvais traitements. Les exploitants des fermes tentent de lui interdire l’accès à leurs sites, mais Don Staniford reste déterminé à poursuivre son combat et exhorte les consommateurs à rejoindre sa cause.
« Pour le saumon de la souche Loire-Allier », une sous-espèce du saumon sauvage de l’Atlantique, « le constat est sans appel: c’est la catastrophe !
Chaque jour, l’équipe du Conservatoire national du saumon sauvage (CNSS) de Chanteuges (Haute-Loire) vérifie le piège en forme de machine à laver dans la rivière. Objectif : capturer de jeunes saumons pour aider à la reproduction de l’espèce.
Une enquête policière a été ouverte en Islande le 25 mars suite à la mort d’un million de jeunes saumons dans la ferme d’élevage de Kaldvik, en raison « de mauvais traitements, de conditions de transport difficiles et d’une qualité médiocre de l’eau de mer ».
L’écologiste Sarah Hanson-Young s’opposait à un projet de loi restreignant la marge de manœuvre des législateurs sur le plan environnemental. En ligne de mire : la salmoniculture en Tasmanie, qu’elle juge polluante mais que le gouvernement australien souhaite préserver.
Les saumons disparaissent dans le sud-ouest de la France. Une raréfaction qui a forcé la préfecture de Nouvelle-Aquitaine à interdire sa pêche sur l’ensemble du bassin de l’Adour, ainsi que sur les côtes landaises et basques pour toute l’année 2025. L’interdiction pourrait devenir définitive en 2026.
Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Sur
« Ne laissons pas les fermes-usines de saumons s’installer en France. » Dans une campagne et une pétition lancées mardi 3 avril, l’ONG de protection des animaux de ferme Welfarm réclame l’arrêt des trois projets d’élevage intensif