Alouette, gentille alouette. Trois chasseurs jugés pour braconnage d’espèces protégées le 22 mai dernier ont été condamnés ce mercredi 4 juin par le tribunal judiciaire de Bayonne.

Alouette, gentille alouette. Trois chasseurs jugés pour braconnage d’espèces protégées le 22 mai dernier ont été condamnés ce mercredi 4 juin par le tribunal judiciaire de Bayonne.
« Là-bas ! Des faucheurs d’herbe ! », lance le chef des rangers, Jean-Paul Munezero, dressé à la proue d’une barque transportant une quinzaine de rangers et un rameur.
« Les oiseaux sont en péril en Irlande, comme partout dans le monde. La perte de la faune – tant sur le plan sonore que physique – me bouleverse », explique à l’AFP l’ornithologue de 37 ans, de son domicile près de Cobh, dans le sud de l’Irlande. « Mais je me concentre sur l’espoir et la beauté », dit-il.
Si quelques espèces en voie d’extinction connaissent parfois un peu de répit, elles sont trop souvent les représentantes de la biodiversité symbolique, celle qui marque les esprits : pandas, baleines, tigres, ours polaires… Laissant de côté les espèces plus communes, dont les oiseaux, qui paient pourtant un très lourd tribut.
Ce qui est certain, c’est que les hippopotames qui peuplaient la rivière sont partis. Les pélicans ne s’y arrêtent plus dans leur migration entre l’Europe et l’Afrique et on ne pêche plus de « kumba », ce coquillage que les femmes concassaient pour fabriquer la poudre noire qui maquillait leurs yeux.
Après des coups de feu assourdissants, plusieurs corvidés sont retrouvés agonisants sur le parking d’un hôtel de Riom. Des chasseurs, sourire aux lèvres, les ont massacrés sur ordre du préfet.
Le martin-chasseur cannelle (Todiramphus cinnamominus) s’est éteint dans les années 1980 sur l’île de Guam (située dans la partie ouest de l’océan Pacifique).
Les études scientifiques, surtout anglo-saxonnes, s’accumulent et démontrent non seulement le plaisir que les chants d’oiseaux procurent, mais aussi leurs bienfaits thérapeutiques tant au plan mental que physique.
Mais c’est surtout un paradis pour les oiseaux marins. La réserve ornithologique de la Fauconnière, deuxième plus importante des Côtes-d’Armor, accueille chaque année des milliers d’oiseaux nicheurs.
Les oiseaux nicheurs pourraient, eux aussi, avoir leurs épouvantails