« Nous sommes des humoristes au service de la révolte animale »

Trop, c’est trop ! Et si les animaux, lassés de se faire abandonner, bouffer, massacrer, abattre, chasser, empailler, corrider, castrer et écraser sur le bord de la route, se révoltaient ? Sous une histoire drôle, la BD de Guillaume Meurice et Sandrine Deloffre nous invitent à changer de perspective pour une critique sociétale.

Le sommet des Nations Unies sur les espèces sauvages menacées par le commerce s’ouvre

Des experts du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) seront sur place pour recommander aux gouvernements de prendre des mesures décisives afin de protéger les espèces vulnérables, celles qui sont déjà au bord de l’extinction et celles qui sont également menacées sans mesures de protection immédiates.

Comprendre, c’est déjà commencer à remettre en question.

En France, c’est environ 2 millions d’animaux qui sont utilisés chaque année dans des expérimentations scientifiques : le pays fait partie du top 10 mondial.
A retenir :
– Tous les médicaments, en dehors des génériques, sont développés via des tests sur les animaux
– En revanche, l’expérimentation sur les animaux est en principe interdite pour les ingrédients exclusivement cosmétiques et les produits cosmétiques finis
– Les ingrédients à plusieurs usages peuvent encore être testés
Et si on parle souvent de “rats de laboratoire”, rappelons que des chiens, des chats, des singes et d’autres animaux sont aussi concernés : tous des êtres sensibles.
Des alternatives existent (cultures cellulaires humaines, organes-sur-puce, modélisation informatique…), mais la vraie question reste : jusqu’où peut-on justifier la souffrance au nom du progrès ? ✊