
Vanille, une jeune femme hindoue ayant grandi sur les rives du lac Saint-Laurent au Canada, est soudainement hantée par des messages mystérieux qu’elle ne parvient pas à comprendre. Lorsqu’elle apprend que la toute dernière baleine vivante a été repérée et que l’humanité s’apprête à la traquer, elle se lance dans une course effrénée pour empêcher sa disparition.
Avec un style saisissant, Pierre-Yves Clerson nous plonge dans un récit poignant qui mêle quête initiatique et dénonciation de la destruction de la nature par les hommes. À travers le lien unique qui se tisse entre Vanille et le majestueux cétacé, cette BD interroge la cruauté humaine et la fragilité de la vie sauvage. Un voyage inoubliable entre espoir, désespoir, et conscience écologique, dont le lecteur ne sortira pas indemne.
Préface de Paul Watson écrite lorsqu’il était emprisonné au Groenland en Septembre 2024 pour avoir défendu des baleines.
Un euro reversé à Sea Shepherd France pour chaque livre vendu.

Des cachalots à Saint-Tropez, des raies mobula devant la Croisette, des rorquals géants au large de la Riviera… Qui sait qu’un sanctuaire marin nommé Pelagos s’étend du Nord de la Sardaigne jusqu’à Hyères à l’ouest et l’île d’Elbe à l’est, englobant toutes les côtes de Corse ? Les écrivains Simonetta Greggio et Olivier Weber sont partis l’explorer le temps d’un été, sans trop savoir ce qu’ils allaient découvrir, mais pleins d’enthousiasme et de curiosité. Au cours de ces moments passés au contact des scientifiques, des pêcheurs, des responsables de parcs marins, des apnéistes et des bénévoles d’associations de sauvegarde, ils se sont retrouvés plongés dans cette grande bleue qui nous fait rêver mais que nous connaissons si peu. Être escortés par des globicéphales à l’aube, croiser le souffle puissant d’une baleine entre chien et loup, c’est magique, mais ces rencontres sont surtout l’occasion d’une prise de conscience de la nécessité d’établir des règles pour traverser ce territoire palpitant de vie, face à la pression croissante de notre activité anthropogénique. Parce que connaître, c’est respecter, c’est défendre, c’est aimer, Un été en mer est, plus encore qu’un récit, une déclaration d’amour à notre, commune, Méditerranée.

« Yune » – Camille Gobourg
Au pied d’un arbre géant, une jeune femme émerge d’eaux mystérieuses et se lance dans une quête initiatique à travers un monde végétal peuplé de créatures étranges. Sans un mot, guidée par les images, Yune raconte l’histoire d’une espèce en danger et questionne notre relation à la nature.
Avec Yune, Camille Gobourg crée une œuvre muette et envoûtante, où chaque planche devient une fenêtre sur un univers onirique, riche en textures et en couleurs. Imprimée en Italie, avec deux pantones pour renforcer la profondeur des teintes, cette BD est à la fois une expérience visuelle forte et un bel objet graphique qui interroge notre lien au vivant et la préservation des espèces.

Nino trépigne d’impatience : sa maman vient de lui annoncer une nouvelle incroyable ! En mai, ils quitteront l’agitation de la ville pour vivre plusieurs mois au cœur des majestueuses montagnes suisses.
Là-haut, fini les bruits de klaxons et place aux tintements des cloches ! Nino se lance dans une aventure hors du commun : apprendre à devenir apprenti berger. Monter des clôtures, traire les chèvres, soigner les génisses… mais aussi courir dans les alpages, écouter la montagne chanter et jouer avec les nuages. Et quel plaisir de guider le troupeau de chèvres à travers les pâturages en lançant son cri de berger : « Alleeeez biiiqueeeettes ! »
Avec ses nouvelles amies, Nino découvre la liberté, l’amitié et la magie des grands espaces. Une immersion inoubliable où la nature devient le plus beau des terrains de jeu !

L’auteure s’est interrogée sur la façon dont les cas de cruauté ou de maltraitance animale sont traités par la justice. Pour cela elle s’est appuyée sur un matériau précieux, plus de 120 décisions de justice pour lesquelles, la SNDA s’est constituée partie civile avec l’appui de Me Patrice Grillon. Chaque cas résume un drame, celui de la torture infligée à un animal et la suite judiciaire qui lui sera réservée, mais aussi met en évidence la noblesse des témoins qui osent intervenir.
Un dernier cas est plus largement développé à la fin de l’ouvrage : celui du chat de la gare de Montparnasse, coupé en deux par un train dont le démarrage aurait pu être retardé. Le processus judiciaire n’est pas terminé, mais il est révélateur de la contradiction entre respect et indifférence à l’égard du droit des animaux. Comme l’écrit la nouvelle présidente de la SNDA dans son mot d’introduction : le droit n’est pas une matière figée, il faut s’agissant de la protection animale tenir compte des évolutions scientifiques : tel est le sens de la postface.
Cet ouvrage devrait servir d’outil pédagogique renforçant la détermination des professionnels mais aussi d’un public sensible à la cause animale.

L’Océan, coeur battant de notre planète, est pillé, empoisonné, nié dans son essence même. Sous le miroir de sa surface, ses habitants sont effacés dans une effroyable ignorance. Nous sommes pourtant liés à eux par une histoire commune, vieille de 3,8 milliards d’années et tissée d’interdépendances vitales. Mais comment renouer avec des êtres dont nous ne reconnaissons pas l’existence ? Comment rendre justice à l’étoile de mer, au cachalot, au corail et à tous les invisibles qui façonnent l’équilibre du monde ? Le droit actuel échoue à ralentir l’effondrement du vivant. Et s’il n’était plus centré uniquement sur l’être humain mais reconnaissait l’Océan comme une communauté vivante digne d’égards ?
Marine Calmet et François Sarano nous invitent à imaginer une nouvelle alliance avec la mer et ses créatures, comme des gardiens conscients de notre destin commun. Un plaidoyer vibrant pour un avenir où l’Océan serait un univers à respecter – pour que nos enfants puissent encore rêver d’un monde bleu, foisonnant et libre.

Les animaux possèdent-ils une conscience d’eux-mêmes et d’autrui ? En Occident, se poser une telle question fut longtemps considéré comme une absurdité. Pourtant, ces dernières décennies, les récents développements des neurosciences, de l’éthologie et des sciences cognitives ont levé le tabou de la conscience animale, confirmant les intuitions naturalistes audacieuses de Charles Darwin. Rehaussé par les illustrations d’Arnaud Rafaelian, Le Sourire du Chimpanzé nous entraîne de l’autre côté du miroir, à la découverte de conduites animales fascinantes, mises en lumière par des scientifiques novateurs.
Docteur en sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, Benoit Grison est enseignant-chercheur à l’UFR Sciences & Techniques de l’université d’Orléans. Membre du conseil scientifique de la revue Espèces, il a participé à l’écriture de multiples documentaires d’histoire naturelle. Il fait partie du conseil d’orientation et de réflexion du FC3R, groupement d’intérêt scientifique favorisant l’utilisation éthique d’animaux à des fins de recherche.
Graphiste et illustrateur diplômé des écoles nationales Olivier-de-Serres et Estienne, Arnaud Rafaelian travaille au sein d’une agence de création pendant 10 ans avant de s’installer comme indépendant. Il participe, depuis sa création, à la revue d’histoire naturelle Espèces et il illustre de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique.

On entend souvent que les femelles sont plus petites, moins aptes à diriger et dépendantes des mâles pour leur survie. Pourtant, le règne animal raconte une toute autre histoire et bouscule ces idées reçues.
Chez certaines espèces, elles brillent par leur force, leur ingéniosité et leur autorité. Les femelles autours des palombes et léopards des mers, par exemple, surpassent les mâles en taille ! Et même lorsqu’elles sont plus petites que leurs mâles, les éléphantes guident leurs clans avec sagesse, et les rat-taupes nus s’organisent autour d’une reine, comme les abeilles. Et que dire des lézardes à queue en fouet du Mexique et des tatous à neuf bandes, qui n’ont tout bonnement plus besoin des mâles pour se reproduire ?
Cet album met en lumière les héroïnes du règne animal : des figures puissantes, flamboyantes et surprenantes et qui brisent les stéréotypes.

Sélection Prix Maya 2026
À plus de 1000 mètres d’altitude sur le Causse Méjean troué de grès de calcaire comme un gruyère, Sylvère Petit nous invite dans les coulisses de son dernier film « Vivant parmi les vivants » , niché dans un minuscule affût au milieu des prunelliers bardés d’épines.

Aujourd’hui plus que jamais, le retour à la nature est une précieuse ressource. Pour y puiser des forces, il importe d’apprendre à reconnaître les éléments qui la composent. Parmi ceux-ci, les oiseaux occupent une place particulière : souvent très colorés et dotés d’une vive intelligence, brillants musiciens, ils incarnent la liberté. Mais au-delà de l’émerveillement qu’ils suscitent, ils peuvent nous aider à vivre autrement.
En les observant et en les protégeant, on découvre des remèdes insoupçonnés à nos maux contemporains. La patience, l’écoute et la contemplation des oiseaux se révèlent ainsi des leviers efficaces pour vaincre ses peurs, éloigner le stress, se libérer de ses jugements de valeur, se redéfinir soi-même, tout en préservant activement la planète.
En vingt-cinq chapitres passionnants et concrets, Philippe J. Dubois et Élise Rousseau nous ouvrent au monde des oiseaux et à ses secrets. Autant de clés pour changer nos vies et les rendre plus sereines et plus joyeuses.

Un merle vit dans mon jardin, à moins que ce ne soit l’inverse !
Dans son précédent livre Voyages dans mon jardin (2021), Nicolas Jolivot écrivait :
« Maintenant j’en suis sûr, Tino discute avec moi. J’ose à peine raconter cette histoire. On va croire que le jardin me rend gentiment béat. »Trois ans plus tard, c’est bien cette histoire qu’il nous raconte, celle de son rapprochement, une année durant, d’un merle qui le reconnait.Loin de la description d’un oiseau anonyme, l’auteur invite à entrer dans la vie de Tino au fil de cette biographie inédite et émouvante.
Prix Maya 2025

Quelque part dans une zone industrielle de Londres, un oisillon tombe par terre. Quelqu’un le voit, le prend, le protège. Un homme, qui ne s’est jamais intéressé aux animaux, commence à s’en occuper. Mais il n’a aucune idée de comment l’élever, il sait juste que si on nourrit un corbeau, il peut nous crever les yeux. Il sait aussi que, 30 ans plus tôt, un autre oiseau tombé d’un nid s’est retrouvé entre les mains de l’homme qui allait devenir son père.
Premières plumes est un récit émouvant sur la façon dont un animal sauvage peut changer nos vies et nous aider à comprendre d’où on vient. Un livre sur ce qui unit et ce qui sépare quand on est lié par le sang, sur la transmission et la liberté, sur la filiation et l’attention à l’autre. Surprenant de bout en bout, ce premier récit drôle, profond, poétique, est superbement écrit : un livre capable de modifier notre regard sur la nature qui nous entoure. Mais, avant tout, c’est l’incroyable histoire d’amour entre un homme et une pie appelée Benzene.
Prix Maya 2025

Cédric Sueur, professeur en éthologie et primatologie à l’Université de Strasbourg, publie le 27 mars son nouveau livre, Le dernier gorille aux éditions Tana. Ce roman, inspiré de ses recherches et de son engagement en éthique animale, imagine un monde où Dikembé, le dernier gorille sur Terre, tente de survivre dans un environnement qui ne lui appartient plus. À travers une narration captivante, l’auteur propose une réflexion sur la disparition des espèces et sur notre responsabilité face à l’effondrement de la biodiversité

C’est une immersion dans le vaste monde aquatique auquelle nous convie Camille Brunel sur la trace de la quasi mythique baleine, et plus généralement du peuple des cétacés.