| Relance presse – Chantilly, 3 août 2025 |
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| À quelques jours du salon du chiot de Chantilly, l’association de protection animale ARGOS 42 relance son alerte sur les dangers des salons du chiot. Une pétition dédiée à ce salon a été lancée aujourd’hui pour demander son annulation et sensibiliser les habitants de l’Oise. Le salon aura lieu à l’Institut de France – Site de Chantilly (Avenue de la Plaine des Aigles), un lieu prestigieux dont l’accueil de ce type de manifestation interroge : quelle image voulons-nous associer à nos institutions ? 🚨 Des risques avérés : santé, abandon, tromperie Dans son rapport publié en décembre 2024 , ARGOS 42 a recueilli les témoignages de plus de 260 personnes , dont des vétérinaires, éleveurs et particuliers. Les résultats sont sans appel : – 47,7 % des animaux achetés en salon finissent abandonnés, – 35,4 % décèdent rapidement de maladies ou de négligence, – Des cas fréquents de parvovirose , de problèmes comportementaux graves et d’ origines opaques ont été recensés. Ces salons ne sont pas de simples foires conviviales : ce sont, pour beaucoup, des vitrines de l’ élevage intensif , voire de trafics légaux de chiots . |
| ⚠️ Une légalité trompeuse Bien que légalement autorisés en surface, les salons du chiot échappent régulièrement aux contrôles, et plusieurs enquêtes nationales (Fondation Brigitte Bardot, AJAS, One Voice) ont démontré que de nombreuses infractions y sont commises : -Non-respect du certificat d’engagement ou du délai légal de remise de l’animal, – Tromperie sur la race ou les conditions d’élevage, – Techniques promotionnelles illégales, interdite par le Code rural. 🤝 Une alternative existe : l’éthique et la responsabilité ARGOS 42 milite pour l’adoption responsable. L’association propose à toutes les communes volontaires un modèle de vœu municipal contre les salons du chiot, prêt à être déposé en conseil. « Nous tendons la main à la Mairie de Chantilly pour entamer un dialogue constructif. Il est encore temps de repenser localement notre rapport aux animaux », déclare le pôle plaidoyer de l’association Argos 42 |