Certes, les publications sont de plus en plus nombreuses ces dernières années, mais l’automne 2025 semble particulièrement être un grand cru pour les œuvres sur l’antispécisme.
Certes, les publications sont de plus en plus nombreuses ces dernières années, mais l’automne 2025 semble particulièrement être un grand cru pour les œuvres sur l’antispécisme.
Et si l’antispécisme n’était pas seulement une lutte contre, mais surtout un projet d’égalité ?
Dans cet épisode enregistré en public pendant le festival Fluctuations, j’échange avec Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS, politiste au CEVIPOF et autrice de Par effraction – Rendre visible la question animale (Stock / Philosophie Magazine Éditeur).
Nous avons des animaux de compagnie, mais nous avons perdu la compagnie des animaux. Nous ne voyons plus que ceux que nous tenons au bout d’une laisse, ou bien dans les zoos, les cages et les enclos. Comment fonder une société égalitaire avec les autres animaux ?
Bon, il est temps de clore cette série d’été… parce qu’on est déjà en octobre, et que le livre est enfin sortiii 💜
Dans ce dernier épisode, je reviens sur ce que j’espère que le livre pourra apporter :
🥋 un manuel d’autodéfense intellectuelle contre les arguments spécistes les plus fréquents ;
🌍 une cartographie du spécisme et de l’antispécisme pour comprendre comment tout s’articule ;
🛠️ une boîte à outils collective pour renforcer nos luttes, nourrir nos réflexions, et faire circuler les idées.
Ce dernier épisode s’ouvre sur un chant : est-ce le hurlement d’un loup ou l’aboiement d’un chien ? Ni l’un, ni l’autre. Ou plutôt : l’un et l’autre.
Chaque année, en France, 258 animaux en moyenne sont abattus par habitant. Plus nous tuons d’animaux, plus nous en consommons, plus nos mécanismes d’occultation se renforcent pour justifier cette violence non-nécessaire.
Le spécisme désigne une discrimination fondée sur l’espèce. Comme le racisme et sexisme, il impose une hiérarchie systémique et arbitraire, qui justifie l’exploitation, la violence et la mise à mort de certains animaux.
Comme chaque année, de nombreux collectifs animalistes du monde entier organisent des actions remettant en question la discrimination spéciste et exigeant une véritable prise en compte des intérêts des autres animaux.
Dans cet épisode, je raconte ce moment où j’ai touché le fond, mais aussi comment j’ai mis en place des routines – sport, méditation, pauses – pour ne pas me laisser complètement happer par le projet. Et pourquoi avoir quelqu’un sur qui compter peut littéralement tout changer.