Cette opération a permis de saisir près de 30 000 animaux vivants et d’identifier 1 100 suspects, ainsi que de confisquer des quantités record de plantes protégées, de bois et de parties d’animaux. Elle visait les réseaux de contrebande impliqués dans le commerce illégal tout au long de la chaîne d’approvisionnement, afin de perturber les activités criminelles qui menacent la biodiversité
Mais un pan important de ce travail se déroule aussi dans les tribunaux, où des avocats poursuivent en justice ceux qui sont pris en flagrant délit de capture d’animaux sauvages et de leur commerce.
La version du projet d’arrêté ministériel prenant en compte les modifications à la suite de ces consultations est celle soumise à la consultation du public.
Ces saisies, qui concernent 2 495 animaux sauvages de 69 espèces différentes, ont été rapportées dans les médias entre 2017 et 2023. Les résultats ont été analysés par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) afin d’évaluer les espèces concernées et les itinéraires de trafic possibles vers l’Europe.
Plus de 4 000 espèces sauvages, végétales ou animales, sont en proie au commerce illégal. Mardi 14 mai, les Nations unies ont dévoilé la troisième édition du World Wildlife Crime Report, le rapport mondial
