“En tant qu’éleveur, on se doit de tout faire pour qu’il y ait une cohabitation entre l’Homme, le loup, et la nature.”

Ces mots sont ceux de Fabrice Monnet, éleveur de brebis en Suisse et fondateur de l’association Defend The WolfNous l’avons rencontré pour Vakita. Depuis plusieurs semaines, Fabrice se bat pour sauver le dernier loup d’une meute visée par une mesure d’éradication, décidée par le canton de Vaud. En effet, depuis octobre, les autorités locales traquent un groupe de loups accusé d’attaques sur des troupeaux. À ce jour, six des sept membres de la meute ont été abattus : un couple reproducteur, deux subadultes et trois louveteaux.
Chaque nuit, Fabrice et les membres de son association bravent le froid des montagnes afin de dissuader, par leur seule présence, les gardes-faune de tirer sur le dernier survivant. “Aujourd’hui, il faut réapprendre à vivre avec le loup. Il n’est pas là pour nous nuire, mais pour protéger le patrimoine génétique des ongulés comme les cerfs ou les chevreuils”, affirme Fabrice, bien loin du discours de certains syndicats agricoles, qui refusent toute cohabitation avec le prédateur.
Pour protéger son troupeau de brebis des attaques de loups, l’éleveur s’appuie sur deux chiens de protection “qui font un super boulot”, ainsi que sur des clôtures électriques. “Normalement, avec ce système, il n’y a pas de failles. Des solutions existent, il suffit de les appliquer”, explique-t-il. Et les résultats parlent d’eux-mêmes : jusqu’à présent, Fabrice n’a jamais subi la moindre attaque sur son troupeau. Malheureusement, la plupart des médias ne montrent pas les éleveurs comme Fabrice, et relaient toujours les mêmes discours anti-loups.

C’est pour cela que Vakita a choisi de réaliser ce reportage émouvant et porteur d’espoir.

Vous pouvez le visionner en cliquant ici. Pour nous permettre de financer ce type de contenus que vous ne verrez pas ailleurs, je vous invite à nous soutenir en vous abonnant sur Vakita.fr.

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