Alors que tous les projecteurs sont braqués sur Wikie et Keijo, les deux dernières orques du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), quid de leurs compagnons d’infortune ?

Alors que tous les projecteurs sont braqués sur Wikie et Keijo, les deux dernières orques du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), quid de leurs compagnons d’infortune ?
Depuis de la fermeture, 12 dauphins et 2 orques vivent encore dans les bassins de Marineland… ( Algues, béton fissuré, eau verte… )
Cette vidéo a un but informatif et journalistique, pas d’incitation.
Pourquoi le zoo de Beauval pourrait accueillir les 12 dauphins du Marineland ? Et dans quelles conditions ?
Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France revient sur le projet, son intérêt et les garde-fous essentiels à poser.
« Ce centre aurait pour vocation d’accueillir des dauphins issus de delphinariums européens dans un contexte d’annonces de fermetures qui se multiplient »,
« C’est écœurant et choquant ». La présidente de l’association de protection des animaux One Voice, Muriel Arnal, est scandalisée suite à la diffusion d’une vidéo montrant un soignant du Marineland d’Antibes en train de « stimuler sexuellement » Keijo, l’orque mâle du parc.
Le parc, fermé depuis janvier, nous a invité à venir constater que les cétacés n’étaient pas abandonnés. Leur avenir demeure néanmoins incertain.
« Il est urgent que vous preniez vos responsabilités pour régler cette situation que vous avez vous-même provoquée (… et) dont vous serez tenue responsable le moment venu »
L’eau est foncée, parfois verte. L’association diffuse ces images avec une musique dramatique, accompagnés de ce commentaire : « Deux orques et seize dauphins [il y en a 12 en réalité, Ndlr] abandonnés à Marineland après sa fermeture (…) enfermés dans des bassins dégradés. »
Jeudi 10 avril 2025, les autorités espagnoles ont opposé un refus définitif au transfert des orques de Marineland d’Antibes vers Loro Parque. Une décision salutaire, fruit d’une mobilisation de longue haleine.
Mike Riddell, fondateur et ancien directeur général du parc Marineland estime que ce nouveau refus de voir partir les deux dernières orques Wikie (24 ans) et son fils Keijo (11 ans) est aussi une décision politique