Comprendre, c’est déjà commencer à remettre en question.

En France, c’est environ 2 millions d’animaux qui sont utilisés chaque année dans des expérimentations scientifiques : le pays fait partie du top 10 mondial.
A retenir :
– Tous les médicaments, en dehors des génériques, sont développés via des tests sur les animaux
– En revanche, l’expérimentation sur les animaux est en principe interdite pour les ingrédients exclusivement cosmétiques et les produits cosmétiques finis
– Les ingrédients à plusieurs usages peuvent encore être testés
Et si on parle souvent de “rats de laboratoire”, rappelons que des chiens, des chats, des singes et d’autres animaux sont aussi concernés : tous des êtres sensibles.
Des alternatives existent (cultures cellulaires humaines, organes-sur-puce, modélisation informatique…), mais la vraie question reste : jusqu’où peut-on justifier la souffrance au nom du progrès ? ✊

Action urgente : opposez-vous à l’agrandissement de l’élevage de primates à Rousset

Le CNRS organise une consultation publique, lors de laquelle le public est invité à donner son avis et à poser des questions sur le projet. Faites savoir au CNRS que vous vous opposez fermement à ce projet en cliquant sur « Je participe » puis « Je dépose mon avis ». Vous pouvez aussi poser vos questions sur le projet en cliquant sur « Je pose ma question ».

Podcast : La fin des tests sur les animaux ? Les experts pèsent

Les animaux ne méritent pas d’être utilisés dans des expériences. L’expérimentation animale est une pratique qui appartient au passé. Il est temps de donner la priorité aux alternatives d’expérimentation animale qui sont plus sûres, plus rapides et plus fiables pour les humains, sans faire souffrir les animaux. Nos deux invités experts discutent de la question en profondeur.