Le récit d’Eliott, c’est également celui d’environ 3500 primates qu’ils exploitent chaque année en France. “Ils”, ce sont les laboratoires.
Le récit d’Eliott, c’est également celui d’environ 3500 primates qu’ils exploitent chaque année en France. “Ils”, ce sont les laboratoires.
Ce texte invite à dépasser ce cadre en interrogeant les présupposés scientifiques et éthiques qui biaisent le débat et favorisent le statu quo.
Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) refuse de nous communiquer l’ensemble des documents réclamés depuis plusieurs années concernant l’élevage de microcèbes de Brunoy — le plus grand au monde de ces petits lémuriens destinés à l’expérimentation.
En France, c’est environ 2 millions d’animaux qui sont utilisés chaque année dans des expérimentations scientifiques : le pays fait partie du top 10 mondial.
A retenir :
– Tous les médicaments, en dehors des génériques, sont développés via des tests sur les animaux
– En revanche, l’expérimentation sur les animaux est en principe interdite pour les ingrédients exclusivement cosmétiques et les produits cosmétiques finis
– Les ingrédients à plusieurs usages peuvent encore être testés
Et si on parle souvent de “rats de laboratoire”, rappelons que des chiens, des chats, des singes et d’autres animaux sont aussi concernés : tous des êtres sensibles.
Des alternatives existent (cultures cellulaires humaines, organes-sur-puce, modélisation informatique…), mais la vraie question reste : jusqu’où peut-on justifier la souffrance au nom du progrès ? ✊
Le CNRS organise une consultation publique, lors de laquelle le public est invité à donner son avis et à poser des questions sur le projet. Faites savoir au CNRS que vous vous opposez fermement à ce projet en cliquant sur « Je participe » puis « Je dépose mon avis ». Vous pouvez aussi poser vos questions sur le projet en cliquant sur « Je pose ma question ».
Les animaux ne méritent pas d’être utilisés dans des expériences. L’expérimentation animale est une pratique qui appartient au passé. Il est temps de donner la priorité aux alternatives d’expérimentation animale qui sont plus sûres, plus rapides et plus fiables pour les humains, sans faire souffrir les animaux. Nos deux invités experts discutent de la question en profondeur.
D’horribles images filmées à Palamur Biosciences ont révélé les conditions dans l’industrie des laboratoires de recherche sous contrat en Inde lors d’une enquête unique en son genre.
Des documents qui révèlent une fois de plus l’enfer que vivent les animaux enfermés à Mézilles et les manquements à répétition des expérimentateurs.
Pendant des décennies, des milliers de lapins ont été utilisés chaque année à des fins de tests. Attachés, soumis à des injections dans l’oreille, leur température était relevée plusieurs fois sur une période prolongée.
Ces documents mettent au jour la réalité de l’expérimentation animale: en plus de souffrir sous les scalpels, les animaux utilisés ne sont même pas convenablement protégés par les rares garde-fous prévus par la réglementation