Alors que 70 % des accidents surviennent le week-end*, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) réitère sa demande d’une réforme majeure et en profondeur de ce loisir dangereux et mortifère

Alors que 70 % des accidents surviennent le week-end*, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) réitère sa demande d’une réforme majeure et en profondeur de ce loisir dangereux et mortifère
A la suite de l’incendie dévastateur qui a ravagé près de 17 000 hectares cet été dans les Corbières, l’ASPAS appelle à un moratoire de toute chasse et de toute destruction de la faune sauvage, pour un an au minimum.
Qui est-elle ? Que fait-elle ? Alors que ses membres ont été renouvelés en 2025 pour quatre ans, l’ASPAS lève un coin du voile sur cette sinistre institution méconnue du grand public.
Jeudi 21 août 2025, 6 heures du matin. Nous sommes une poignée de militants et naturalistes à nous être donné rendez-vous en plein cœur de la Réserve naturelle des Ramières, grande zone humide de 300 hectares traversée de bout en bout par la rivière Drôme.
Victime tout comme le loup de croyances diaboliques au Moyen-Âge, celui qu’on appelait autrefois « loup-cervier » a connu un long déclin jusqu’au 20e siècle du fait de l’intensification de sa chasse, de son piégeage, mais aussi de la déforestation à outrance et de la raréfaction de ses proies.
Après les suspensions en urgence prononcées l’année dernière, les préfets s’acharnent de nouveau cette année. Il s’agit de périodes complémentaires ouvertes du 1er juin au 14 septembre 2025 (une petite avancée dans le Morbihan, qui ouvrait celle-ci quinze jours plus tard qu’en 2024).
Sur notre Réserve de Vie Sauvage® du Grand Barry dans la Drôme (26), l’une de nos caméras automatiques a filmé de douces images pleines de promesses : une chevrette au ventre bien rond, qui donnera très bientôt naissance à un, deux… peut-être même trois petits faons ! 🍼
Ces 11 revendications sont appuyées par un argumentaire plus détaillé qui tente, avec beaucoup de mauvaise foi, de défendre l’indéfendable.
Alors que la biodiversité est en chute libre, la vie sauvage continue d’être sacrifiée aux profits des intérêts économiques. L’initiative individuelle doit donc se substituer à la carence des pouvoirs publics : tout terrain, tout espace, grand ou petit, présente un intérêt écologique à protéger.
Devant cet énième cadeau injustifié attribué au monde cynégétique, l’ASPAS vous invite à vous opposer massivement à ce projet en participant à la consultation publique avant le 11 mars 2025 !