Ce concept de « limites planétaires » avait été défini en 2009 par une trentaine de chercheurs. A l’époque, ils estimaient que l’humanité avait « transgressé au moins trois limites planétaires ».

Ce concept de « limites planétaires » avait été défini en 2009 par une trentaine de chercheurs. A l’époque, ils estimaient que l’humanité avait « transgressé au moins trois limites planétaires ».
En cause : l’acidification progressive des océans, causée par nos émissions galopantes de CO2. Même leur incroyable capacité à renouveler leurs dents « pourrait ne pas suffire à suivre le rythme des dommages », alertent les scientifiques.
Invisible à l’œil nu, l’acidification des océans transforme silencieusement les équilibres marins. Issue de l’absorption massive de dioxyde de carbone par les eaux, cette réaction chimique modifie le pH des mers et compromet la survie de nombreuses espèces marines.