Parce qu’un chien, lui, n’abandonne jamais ceux qu’il aime.

L’homme, lorsqu’il perd un être cher, vacille sous le poids du chagrin. La douleur l’écrase, l’étouffe, l’empêche de respirer. Il pleure, il hurle, il cherche du regard ce qui n’est plus. Puis, lentement, le temps fait son œuvre. L’absence devient habitude, le manque s’efface sous le flot des jours, et, un matin, il se surprend à sourire de nouveau. Il oublie, ou du moins, il apprend à vivre avec le vide.

Mais le chien, lui, ne sait pas oublier. Il ne comprend pas l’absence. Son monde est figé dans l’attente. Chaque jour, il guette le bruit familier d’une porte qui s’ouvre, d’un pas qu’il reconnaîtrait entre mille. Chaque soir, il se recroqueville à l’endroit même où il t’attendait la veille, où il t’attendra encore demain. Son cœur ne guérit pas, son espoir ne faiblit pas. Il attend.

Et l’attente, cette torture invisible, est pire que la mort. Parce qu’elle n’a pas de fin. Parce qu’elle est un supplice sans réponse. Parce qu’un chien, lui, n’abandonne jamais ceux qu’il aime. 🐾💔

Merci Mon Véto

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