L’animal en ville : des Assises nationales pour construire l’avenir du vivant dans le milieu urbain

Ce mardi 16 avril, dans le cadre du Conseil économique, social et environnemental, le groupe média 1Health (le magazine 30 Millions d’amis et le site Peuple-animal.com), avec la participation de la Ligue pour la protection des oiseaux, accueille les maires de France, les collectivités locales et les ONG de l’animal et du vivant pour une journée de réflexion et de restitution de travaux sur la place de l’animal en ville.
En présence de :Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire,
Allain-Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, 
Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy et maire référent bien-être animal de l’Association des maires de France,
Sophie Deschiens, Conseillère régionale d’Ile de France, Déléguée spéciale à la Région circulaire et amie des animaux,
Julien Kouchner, président du groupe média 1Health (30 Millions d’amis et Peuple-Animal.com).
3 Français sur 10 seulement estiment que leur ville mène une politique favorable à l’animal 
Un sondage Ipsos réalisé pour 30 millions d’amis/Peuple-animal.com (groupe 1Health), révèle que 3 Français sur 10 seulement estiment que leur ville mène une politique favorable à la présence de l’animal en ville.
Ce sont les jeunes de moins de 34 ans (51% d’entre eux), les propriétaires de chats et de chiens (39% d’entre eux) et les Parisiens (45%) qui sont les plus satisfaits de la politique menée par leurs élus. 
A noter que près de la moitié des Français ont du mal à se prononcer au sujet de la perception des politiques en faveur de l’animal dans leur ville. Cette proportion pourrait laisser penser que les villes soit ne s’engagent pas assez visiblement, soit ne communiquent pas sur ces actions.
 Quand ils se positionnent, près la moitié́ des Français (46%) estiment que la préservation de la biodiversité́ (petite faune et mammifères en milieu urbain) est la politique menée la plus efficacement. C’est également celle qu’ils jugent comme prioritaire… avec la lutte contre les animaux dits « nuisibles » (rats, punaises de lit, pigeons, cafards…) puisque 61% la jugent urgente (22%) et très prioritaire (39%) tandis que 32% d’entre eux la jugent peu efficace.
Concernant le chien et le chat en ville, 50 % des Français jugent la gestion des chats errants prioritaire et 37 % priorisent l’intégration du chien en ville.­
20 propositions au gouvernement pour améliorer la présence du vivant en ville 
Durant cette journée, les résultats de quatre journées d’ateliers de réflexion autour de l’animal en ville ont été présentés sous la forme de 20 propositions. Ces ateliers, qui ont eu lieu au mois de février dernier, ont examiné chacun quatre thèmes différents :Le chien en milieu urbain : favoriser sa présence et partager le territoire Le chat en ville : lutter contre la prolifération et l’errance La faune sauvage : la restaurer et la préserverLes liminaires (parasites) : la cohabitation est-elle possible ?
 Ces ateliers ont réuni des élus, des représentants de collectivités locales, des professionnels du secteur, des associations et des particuliers afin de dresser un état des lieux, identifier les enjeux et proposer des solutions nouvelles et initiatives d’avenir pour une meilleure prise en compte. du vivant dans la ville.

 20 propositions pour l’avenir :

 Former les propriétairesLabelliser les professionnels
Ouvrir l’accès aux transports en communAménager des espaces verts canins
Renforcer l’implication citoyenne des propriétaires de chiens
Rendre la stérilisation des chats obligatoire
Faire de la lutte contre l’errance féline et l’abandon une cause nationale 2025
Stopper l’entrée des chats en fourrière 
Favoriser des habitats et aménagements favorables à la faune sauvage
Repenser le projet d’aménagement urbain autour de la biodiversité
Réaliser des espaces végétalisés favorables à la faune sauvage
Réduire la pollution sonore et lumineuse
Reconnecter les habitants au vivant dans la ville 
Mobiliser les élus et acteurs de l’aménagement urbain pour la prise en compte de la biodiversité
Une représentation des non humains dans les conseils municipaux
Améliorer la gestion des déchets
Développer et adapter le mobilier urbain pour les pigeons
Créer une application pour reconnaissance des espècesInclure les liminaires dans la relation syndic/ bailleurs/occupants
Sensibiliser les jeunes publics­

Lille, la ville française où il fait bon vivre avec son chien Le magazine 30 Millions d’amis, qui publie chaque année son palmarès des villes de plus de 100 000 habitants où il fait bon vivre avec son chien, révèlera le classement 2024, réalisé cette année en partenariat avec Mars Petcare I Better Cities For Pets.
C’est Lille qui est sur la première place du podium pour la deuxième année consécutive devant Nice et Bordeaux (qui monte pour la première fois sur le podium).
 Ce classement, qui est désormais une institution et qui est à l’origine de ces premières assises, est, depuis 9 ans, un baromètre des politiques publiques en faveur du chien et de leurs propriétaires dans l’espace urbain. 
Ce classement est le résultat d’une enquête auprès des 42 plus grandes villes de France, et d’une notation sur 5 critères : l’accessibilité aux espaces publics (parcs, jardins et transports en commun), la propreté (canisites, distributeurs de sacs à déjections, et signalement des utilisateurs), la sensibilisation (opérations de communication visant à éduquer les citoyens), l’engagement (élu à la condition animale, fourrière, cimetière animalier), la solidarité (subventions aux associations de protection animale, aide aux personnes fragiles…).  Une note est également attribuée sur le critère des chats (aide à la stérilisation et identification pour limiter l’errance, nourrissage, abris…).­La solidarité : un nouveau critère dans le classement Pour le classement 2024, le magazine 30 Millions d’amis a ouvert à la notation le critère de la solidarité. Cette nouvelle note prend en compte les actions menées par la ville en soutien aux associations de protection animale, qui font un gros travail auprès des animaux les plus défavorisés et aux populations fragiles plus touchées par un contexte économique tendu.Un accompagnement d’autant plus important qu’il est un moyen de lutter contre l’errance animale et l’abandon pour raison financière. Lille, sur ce critère, monte aussi sur la première marche du podium.

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