Alors que la loi n° 2021-1539 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes a été promulguée depuis bientôt deux ans et mettra un terme aux spectacles itinérants avec des animaux sauvages, notamment ceux avec des ours ou des loups en novembre 2023, il est choquant de voir que ce festival glorifiant déjà la chasse, propose encore ces spectacles dégradants, avec l’ours Valentin.
Le combat des associations AVES, One Voice et PAZ pour Valentin ne date pas d’hier
Contrairement à ce qu’affirme son dresseur pour justifier la soumission et la captivité de l’ours qu’il détient, Valentin n’a pas été sauvé, mais a été acheté dans un élevage. Il est né prédestiné par les humains à vivre dans un environnement stérile, inadapté à son espèce et n’a jamais connu la vie sauvage. Un ours n’a rien à faire à proximité du public et son transport dans une remorque climatisée pendant de longues heures pour quelques minutes de spectacle n’a aucun sens. AVES, One Voice et PAZ ont obtenu, par leur combat de longue haleine, que ces représentations soient interdites par nos parlementaires dès le 30 novembre 2023, mais s’inquiètent du sort de Valentin : son exploitation ne doit pas perdurer; ni à l’étranger, ni dans un zoo; il doit être placé dans un sanctuaire et mis à la retraite au plus vite !
La captivité est incompatible avec les besoins des animaux
Pour les spectacles, les animaux sont enfermés à vie. Ils sont transportés, parfois sur de longues distances, et ne vivent donc pas dans un environnement adapté. On constate chez eux des stéréotypies (troubles du comportement) qui marquent un état d’anxiété chronique. Par exemple, les grands félins tournent en rond pendant des heures.
Les animaux ne sont pas des jouets ni des attractions
Les animaux ne sont pas naturellement dociles ni prompts à exécuter des numéros. Ils sont dressés pour obtenir une soumission aveugle. Ce passage obligé est extrêmement violent et reste caché aux yeux du public. Ces spectacles avilissants sont souvent à destination des enfants. À coups de lumières, de musiques et de paillettes, les dresseurs leur font croire que les animaux sont heureux d’être exhibés ainsi. Cette manipulation est inacceptable. Les animaux ne sont ni des jouets ni des attractions. Ils résistent et souffrent de cette situation. Il n’y a pas de spectacles avec animaux sans fouet ni cage.
Aux côtés de AVES France, One Voice et PAZ, nous demandons aux organisateurs de renoncer immédiatement aux numéros mettant en scène des animaux sauvages.
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