Le fondateur de Sea Sheperd, célèbre défenseur des océans, Paul Watson, détenu au Groenland, où il risque d’être extradé vers le Japon, pour s’être opposé à la chasse à la baleine, est de retour à Paris après 5 mois de détention provisoire pour avoir sauvé plus de 5.000 baleines.
Une détention provisoire semblable à une prise d’otage
Après des mois de détention au Danemark, les autorités ont décidé de ne pas l’extrader vers le Japon, où il risquait des poursuites pour ses actions contre la chasse illégale des cétacés. Arrêté le 21 juillet dernier alors qu’il quittait le port groenlandais pour une nouvelle mission, Paul Watson faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon, lié à une campagne menée en 2010 dans l’océan Austral. Aucun pays n’avait pour le moment réagi à ce mandat d’arrêt international émis par le Japon via Interpol. De plus, le mandat d’arrêt se base uniquement sur des fausses preuves fabriquées par le gouvernement japonais pour empêcher Paul Wattson de faire respecter la loi et mettre en lumière leur crime. Le gouvernement danois à Nuuk au Groneland a refusé plusieurs fois de regarder les preuves de la défense qui auraient innocenté Paul Watson de vraies images pouvant, à cause de ces actions, porter atteinte à aucun individu.
« Ma politique depuis 50 ans est ce que j’appelle la non-violence agressive. » – Paul Watson à France 2
Le Japon, déjà condamné pour la chasse baleinière
Pour rappel, la chasse commerciale à la baleine est interdite depuis 1986, mais certains pays, comme le Japon, la Norvège et l’Islande, continuent d’exploiter des failles dans cette interdiction. « Ce que faisait le Japon était vraiment illégal » déclarent le militant de 74 ans, en violation du moratoire de 1986 de la Commission baleinière internationale sur la chasse commerciale à la baleine. De plus en 2014, la Cour internationale de Justice de La Haye a condamné la pratique du Japon, estimant qu’elle s’apparentait à du »braconnage »
« Mettre un terme à la chasse baleinière, d’une manière ou d’une autre »
Paul Watson restent déterminer dans son combat « Nous allons mettre un terme à la chasse baleinière dans le monde, d’une manière ou d’une autre », a promis ce samedi 21 décembre 2024 le capitaine Paul Watson lors d’une conférence de presse place de la République à Paris, quelques jours après avoir retrouvé la liberté. « Nous allons continuer nos missions. On s’opposera à la chasse baleinière de l’Islande et, si le Japon tente de retourner dans le sanctuaire baleinier antarctique, nous serons là. » conclut il.
Grâce à des militants comme Paul Watson, la lutte pour la protection des océans et de la faune marine reste au cœur des préoccupations internationales. Cette victoire symbolique nous rappelle l’importance de soutenir ceux qui œuvrent pour un monde plus respectueux des animaux et de l’environnement.